Tout comme la trempe des Ford, Michelin, General Electric, BBC, Disney entre autres cinquantenaires mythiques, l’évocation de UCB au Cameroun fait rêver jeunes et confirmés, entrepreneurs et employés dans toutes les villes et bourgades. 

 

Tout comme ces grands noms, celui de l’UCB évoque implicitement les piliers sur lesquels s’est bâtie l’histoire de la marque ainsi que l’enclume sur laquelle s’est forgée sa solidité.

 

L’histoire et l’aura de l’UCB se confondent à celles de son fondateur : le Patriarche Fu’a Toula Kadji Defosso. 

 

Sa biographie “Il a fallu du temps” rédigée par Alain Foka dépeint parfaitement le caractère et le parcours du personnage ainsi que ses œuvres toutes aussi singulières que multiples.  En plus du temps, il a fallu l’ajout, pincée après pincée, depuis son établissement de commerce général (le mythe de la vente 
d’arachide ?) à la brasserie, d’une bonne dose de créativité, une poignée d’intégrité et surtout du courage à volonté.

 

Cinq décennies plus tard, malgré la démise du guide, le nom Kadji se confond allègrement avec l’entité phare du groupe éponyme. Ses valeurs restent incrustées dans chaque goutte de chaque liquide qui sort de notre usine. Ce credo est transpiré et transmis par des employés fiers et jaloux de leur appartenance à la légende. 

 

S’il est plus facile de se rendre au siège de l’Union Camerounaise de Brasseries en indiquant “chez Kadji” à tout opérateur de transport, qu’en lui indiquant l’UCB, les cinquante prochaines années s’annoncent aussi robustes que la fondation posée.